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ON : “ Un facteur de rayonnement qui rejaillit sur notre plaisir d'habiter à Lyon ”

Dernière mise à jour : 9 déc. 2019

Michel Marec habite place d’Albon, dans le 1er arrondissement de Lyon. Membre du comité d’intérêt local Centre-Presqu’île depuis 27 ans, les problématiques sur la vie des riverains du centre-ville, ça lui connaît. Malgré les inconvénients liés à la venue de milliers de personnes, Michel Marec nous confie un sentiment très positif vis-à-vis de la Fête des Lumières, dont le rayonnement est une fierté.

Michel Marec a déjà été vice-président de Centre-Presqu'île et s'est notamment occupé d'aménagement et d'urbanisme. ©Prescillia BOISSEAU

De sa salle à manger, Michel Marec a une magnifique vue sur Fourvière d’une part, et, d’autre part, sur le chantier en cours sur la place d’Albon. Son sentiment vis-à-vis de la Fête des Lumières est “ plutôt très positif ”. Pour lui, Lyonnais, cette fête est une fierté : “ Je parle en mon nom mais aussi au nom des membres de Centre-Presqu’île. Généralement, l’existence de la fête est une satisfaction. ” Michel Marec explique : “ Les habitants sont comme tous les visiteurs, contents qu’il y ait une grande fête. Nous, après 15 ans de Fête des Lumières, nous sommes toujours heureux de nous y balader et heureux quand on en parle en France ou ailleurs : c’est un facteur de rayonnement qui rejaillit sur nous, sur notre plaisir d’habiter à Lyon.


“ Les inconvénients ne l’emportent pas sur le bonheur de voir cette fête ”


Selon Michel Marec, les inconvénients qui existent pendant les quatre soirs de la Fête des Lumières ne sont pas “ dramatiques ”. Entre autres, il s’agit des contrôles d’accès au périmètre de la fête et de l’envahissement du centre-ville par des milliers de personnes. D’ailleurs, le riverain évoque ces contraintes plutôt au nom des riverains qui devraient se déplacer vers des lieux mal desservis, lui qui n’a plus de véhicule et qui se déplace presque uniquement avec le métro ou à pied pendant les festivités. Pour lui, la pollution sonore, visuelle ou simplement les déchets ne sont pas des problèmes bien différents de ceux déjà existants le reste de l’année : “ Dans nos discussions avec nos adhérents et les habitants, il est rare que l’on mette en avant la Fête des Lumières comme étant une contrainte très forte par rapport à d’autres ennuis qu’on a en fin de semaine, le vendredi ou le samedi. ” Michel Marec salue d’ailleurs les efforts de nettoyage faits au lendemain des soirs des festivités. Il conclut : “ Pour cette durée limitée, les inconvénients pour nous ne sont pas essentiels et ne l’emportent pas sur le bonheur, le plaisir de voir cette fête.


“ On est moins émerveillé qu’on ne l’était au début ”


Tout comme l’a évoqué l’abbé Rigaud, Michel Marec regrette que l’origine de la fête puisse être oubliée des Lyonnais. Il constate : “ l’évolution de la Fête des Lumières d’une fête familiale et religieuse, vers une fête laïque et organisée, qui perd de sa spontanéité. ” Il poursuit : “ On voit bien que les petits lumignons des fenêtres sont un peu pâles par rapport à l’intensité des arcs et des feux électriques. ” S’il ne fréquente pas l’église, Michel Marec tient à mettre des petites bougies sur le bord de sa fenêtre le soir du 8 décembre, pour des raisons historiques.

Les années se succédant, Michel Marec admet d’ailleurs craindre de se lasser des différentes animations proposées pour la Fête des Lumières : “ Malgré les recherches de diversité, ces petites merveilles éphémères sont toujours un petit peu dans la même gamme et on est moins émerveillé qu’on ne l’était au début, même si on espère toujours quelque chose de nouveau qui nous frappe. ” Un sentiment contrasté par rapport à ces festivités, dont certains souvenirs des simples lumignons lui reviennent des années 1950, mais qui reste avant tout une fierté.


Prescillia BOISSEAU

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