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Prescillia BOISSEAU

ON/OFF : Louer son logement pendant la Fête des Lumières, un bon plan qui peut coûter cher

Dernière mise à jour : 9 déc. 2019

La Fête des Lumières est une aubaine pour les Lyonnais désireux de mettre un peu de beurre dans les épinards en louant leur logement. Encore faut-il être bien paré. Entre coup de gueule sur un premier essai difficile et coup de coeur face à des revenus non négligeables, Julien* nous a témoigné de ses expériences de sous-location de son appartement.


 Au premier soir de la Fête des Lumières, il est indiqué sur la plateforme Airbnb que 60% des logements à Lyon, sur les quatre jours, sont déjà réservés. ©Prescillia BOISSEAU
Au premier soir de la Fête des Lumières, il est indiqué sur la plateforme Airbnb que 60% des logements à Lyon, sur les quatre jours, sont déjà réservés. ©Prescillia BOISSEAU

Julien* est Lyonnais. Cette année, c’est la troisième fois que cet automaticien sous-loue son logement sur la plateforme Airbnb pendant la Fête des Lumières. C’est dans un bel appartement de la Croix-Rousse qu’il a proposé son logement les deux premières fois. Peu averti sur les astuces de location lors d’un tel événement, la première expérience de ce propriétaire, avec des touristes allemands, n’a pas été très convaincante :

“ Au tout départ, j’avais fixé le prix de ma chambre entre 30 et 40 euros par nuit, en me disant que ça me ferait un peu d’argent. J’avais de la demande puisque les prix explosaient à Lyon. Le truc, c’est que les gens n’ont pas pris forcément soin de l’appartement, ils faisaient du raffut quand ils rentraient et ça ne plaisait pas aux voisins, même si j’avais mis un mot sur la porte ”, regrette-t-il.


" Les trois jours m’ont presque permis de payer mon loyer du mois ”


Voyant les prix des logements, comme ceux des hôtels, gonfler, Julien a fixé des tarifs supérieurs pour la deuxième année, en essayant tout de même d’être plus abordable que les hôtels, soit entre 60 et 70 euros la nuit. Il prend d’ailleurs désormais ses précautions en demandant un chèque de caution à ses hôtes, ce qui semble avoir permis d’éviter tout incident la deuxième fois.

Finalement, le Lyonnais voit aujourd’hui plus de positif que de négatif dans la sous-location de son logement pour la Fête des Lumières : “ Il faut dire que ça m’aide. Quand j’étais étudiant, les trois jours m’ont presque permis de payer mon loyer du mois. ”

Aujourd’hui encore, même s’il habite à Bron, un peu plus loin du centre des festivités, cette activité devrait lui permettre d’arrondir la fin de mois, avec un séjour qui pourrait lui rapporter près de 250 euros.


Prescillia BOISSEAU


*prénom de substitution, la personne interviewée a décidé de témoigner anonymement.

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